HERVE - Huitième de P1 avec huit points, Herve reste donc toujours menacé de relégation en P2... suite à l'appel introduit par l'Union belge.
1. Nouvel appel Herve est officiellement en P1 depuis le 19 août dernier, mais alors qu'on pensait l'affaire Calvo terminée, l'Union Belge a introduit un nouvel appel devant la Cour de Liège, le 16 septembre dernier. L'avocat hervien, Maître Thomas, se dit scandalisé.
« En août dernier, j'avais dit que l'Union Belge n'irait pas en appel, car j'en étais convaincu, ne serait-ce que parce que les championnats ont repris. Dans son procès-verbal du 20 août, l'Union Belge prend acte de la décision rendue par la justice, et qui place Herve en P1. Mais quelques jours après, j'ai été mis au courant que l'Union Belge comptait aller en appel de cette décision. » 2. Des menaces « Il faut savoir que l'Union Belge, par l'entremise de son avocat Audry Stevenart, nous a adressé des menaces déguisées, affirme l'avocat heusytois.
En fait, l'Union Belge nous a proposé de remettre l'affaire devant une commission d'arbitrage (NDLR : au sens juridique du terme) composée de personnes qu'il faudrait désigner, et qui jugeraient l'affaire. Mais nous avons refusé, bien évidemment, car on se priverait alors de l'indépendance du pouvoir judiciaire. »
Dans un courrier adressé par l'avocat Stevenart à son homologue maître Thomas, le défenseur de l'Union Belge aurait tenté de faire pression sur le club hervien.
« Il m'a communiqué qu'il était dans l'intérêt de mon client d'accepter cette proposition. Car si l'on souhaitait continuer au civil et ne pas passer par une commission d'arbitrage, alors Herve serait écarté de la P1 et surtout, ne pourrait jouer en P2 cette saison, si l'Union Belge venait à obtenir gain de cause. » 3. Les scénarios Le 25 octobre prochain, Herve ira plaider sa cause devant la cour d'appel de Liège. Huit à dix jours plus tard, le club devrait être fixé sur son sort. « L'Union Belge insiste sur le fait qu'à leur niveau, toutes les procédures ont été bien respectées, et que le civil ne devait pas interférer dans leur décision de reléguer Herve en P2. Voilà pourquoi ils vont en appel. Pourtant, le 20 août dernier, dans le même procès-verbal que celui qui prend acte de notre maintien en P1, le comité exécutif propose à la commission d'étude de revoir la problématique des transactions (NDLR : concernant les suspensions, notamment). En gros, ils reconnaissent qu'il y a un problème chez eux, mais alors que Herve est victime dans cette affaire, ils vont tout de même en appel. C'est n'importe quoi ! Le championnat a commencé et il suffisait de laisser les choses ainsi. » L'Union Belge ne l'entend toutefois pas de cette oreille. « Mais même si on venait à perdre, ce que je n'ose imaginer, on quitterait la P1, mais il faudrait qu'on nous replace en P2 et ça, j'ignore comment ils vont s'y prendre alors que les championnats ont commencé. De toute façon, on ne se laissera pas faire ! » Autre possibilité, à prendre au conditionnel : laisser Herve terminer son championnat en P1, puis reléguer le club en P2. En cas de montée, Herve serait simplement maintenu en P1. S'ils étaient descendants, les Jaune et Bleu basculeraient alors en P3.
4. Le soutien La tournure que prend cette rocambolesque affaire « Calvo - Herve - Union Belge » n'amuse plus personne. S'il a complètement déformé les faits lundi soir lors de l'émission Studio 1, Stéphane Pauwels a lui-même évoqué le cas hervien lors de son traditionnel « coup de gueule ». En quête d'un coup de pouce, le club du Plateau a tout de même apprécié. « L'important, c'est que l'on parle de nous ! assure le président Spirlet. Et le seul point positif, c'est qu'actuellement on voit nos sponsors partout dans les médias ! » En coulisse, une action initiée par d'autres matricules de P1 pourrait voir le jour prochainement, afin de soutenir les malheureux Fromagers.
Source: L AvenirDavid LIZ